mardi 9 février 2010

Journée diocésaine des CV.AV













































Journée diocésaine des CV.AV du diocèse à la Cathédrale le samedi 06 février 2010. Quelques photos

In lumine tuo vidimus lumen

Mgr Marcel Léon Honorat AGBOTON Mgr Victor AGBANOU à table
Le Nonce Apostolique s'entretenant avec le Père André CHAUVIN

Les Soeurs SLC en scène


Les évêques au concert spirituel



Les évêques à l'évêché de Lokossa juste avant leur départ pour le concert spirituel





L'équipe de reportage de l'Ortb et de Golfe TV lors du Colloque




Le Père Léopold ALLOSSE se prêtant aux question de la Croix du Bénin












Mtre François AMORIN donnant son témoignage lors du Colloque




M. Jean-Pierre EZIN, conférencier principal
M. Emile PARAÏSOT donnant son témoignage


Dans la lumière du Christ, le diocèse de Lokossa a vécu en ce début d’année des évènements de grâce.
16 janvier 2000, 16 janvier 2010 : 10ans déjà que le deuxième évêque de Lokossa s’en est allé « par le chemin de tout le monde » selon la belle formule du roi David (cf. 1 Rois 2,2). Oui, par le chemin de tout le monde, Mgr Robert Codjo SASTRE s’en était allé. Mais il n’était pas comme tout le monde ; car en une lumière il a cru, celle du Christ qu’il a voulu communiquer aux siens. Lui aujourd’hui parti et absent, eux s’en souviennent pour célébrer en lui la grâce de la Lumière née de la Lumière.
C’était donc pour le diocèse une action de grâce rendue en quelques étapes majeures :
La première fut le colloque organisé le samedi 09 janvier 2010 à la Cathédrale de Lokossa aux fins de découvrir en Mgr SASTRE, le pasteur et l’homme de culture. Un autre Robert devait nous y aider principalement mais qui fut malheureusement absent : Mgr Robert DOSSEH de Lomé. Le deuxième conférencier venu d’Adis Abeba, M. Jean-Pierre EZIN, commissaire à l’Union Africaine chargé des T.I.C. et du personnel fera de sa conférence un témoignage. Il a partagé avec une assistance sidérée les qualités humaines, intellectuelles et pastorales de celui avec qui son cheminement commencé à la faveur d’un congé passé ensemble à Grand-Popo va s’intensifier jusqu’à sa mort. Il doit à Mgr Sastre d’avoir compris que l’homme passe la science et que la vraie science est service du prochain. En choisissant finalement cette allure pour sa présentation, le Professeur EZIN s’inscrivait en fait dans la ligne circonstancielle redonnée au colloque. Il venait ainsi clore une série de témoignage ouverte par M. Emile PARAÏSOT. Ancien communiste, il est devenu l’ami de celui qu’avec d’autres il avait combattu à Paris avec des articles d’une violence et d’une fureur athée. C’est au pays qu’il connaîtra son chemin de Damas….
Il sera suivi de Me AMORIN, de M. GNELE et de Edouard SASTRE.
Repartis sur leurs paroisses, pasteurs et fidèles ont eu l’occasion de (re)découvrir la vie et l’œuvre de Mgr Sastre à la faveur du triduum de prière partout organisé du 13 au 15 janvier. La biographie, les grands axes pastoraux et les combats de l’homme avaient constitué l’ossature des homélies et/ou causeries de ces trois jours.
A la Cathédrale de Lokossa ce troisième jour aura eu un cachet spécial. Après avoir bouclé le triduum avec la messe du matin, les chrétiens ce sont retrouvés à 18h30 pour une géante retraite aux flambeaux à travers la ville. Revenus à 20h, ils ont eu droit à un concert spirituel pieusement chauffé par la Pieuse Union des Sœurs Servantes de la Lumière du Christ. Huit (ou neuf) évêques y étaient déjà présents dont Mgr Michaël August BLIUME, nonce apostolique. C’est à lui que reviendra l’honneur de présider l’eucharistie du lendemain qui a mobilisé toute la famille diocésaine. La famille SASTRE était au premier rang avec les autorités politiques et administratives ayant en tête une forte délégation ministérielle conduite par M. Irénée KOUKPAKI, ministre d’Etat chargé de la Prospective et du Développement. Dix évêques étaient à ce rendez-vous de la grâce avec un parterre de prêtres venus des autres diocèses du pays ainsi que du Togo. Dans son homélie, Mgr Victor AGBANOU, après avoir rendu grâce pour la personne et la personnalité de son prédécesseur, a rappelé à son diocèse la lourde responsabilité que tous ont de devoir tisser désormais au bout de cette ancienne corde, une nouvelle qui en tienne vraiment. Et pour cela, il faudra constamment se référer à la source de la solidité de l’ancienne corde : la lumière du Christ à jamais nouvelle. Après avoir béni la tombe de Mgr Sastre dans la crypte à l’issue de la messe, l’assemblée s’est répartie en deux groupes pour les agapes fraternelles qui ont permis à tous de reprendre des forces pour marcher à la suite et dans la lumière du Christ.
Restait une troisième étape. Elle tient de la formule célèbre du « Nu son xwé mon non gon xwé ». Au départ de la vie du petit Robert était Grand-Popo. Et voilà pourquoi une semaine après Lokossa, tout le diocèse se rassemblera à nouveau pour finir à Grand-Popo ce devoir de mémoire. L’honneur était revenu à un compagnon d’enfance de nous permettre de nous replonger dans une vie engagée qui tenait de l’humble engagement de parents convaincus de leur foi et soucieux de leur témoignage chrétien. En nous faisant revivre dans son homélie ces souvenirs, Mgr Vincent MENSAH, évêque émérite de Porto-Novo nous a permis de ressaisir le défi d’une telle commémoraison : poursuivre le combat de l’homme (Robert) pour l’homme.
Mais tout n’était pas fini. Comme pour nous rassurer que son règne avance, Dieu a encore donné rendez-vous au diocèse à Sè, terre d’espérance et de semence audacieuse pour Mgr SASTRE. Il y avait implanté le noviciat des Servantes de la Lumière du Christ, une œuvre ecclésiale qu’il a initiée et soutenue de sa foi. Oui, les hommes passent mais les institutions demeurent. Sastre passé, l’œuvre se poursuit en Eglise avec l’appui de son successeur. Nous eûmes la joie en cette matiné de la fête de la Chandeleur, d’entendre trois jeunes filles prendre appui sur la fidélité de Dieu pour promettre la leur. Blandine, Céline et Geneviève à travers leur oui ont permis que Dieu accroisse le nombre des sœurs SLC pour sa gloire et le service de sa lumière.
On croyait tout fini. Mais non ! La vraie lumière est au-delà de notre lumière. Alors que nous célébrions la lumière à Sè comme pour boucler la célébration du 10ème anniversaire de décès de Mgr SASTRE, le premier fruit sacerdotal de son ministère épiscopal entrait dans la lumière, la vraie. Le Père Jacob DEKOUN, premier prêtre ordonné par Mgr SASTRE est donc entrée dans la lumière éternelle du Verbe de vie après des années de maladie. Après avoir été la fleur de son épiscopat, il devient ainsi la graine des 10ans de Mgr SASTRE. Qu’il porte pour sa famille et pour l’Eglise des fruits de consolation et de lumière. Amen.
In lumine tuo vidimus lumen

lundi 8 février 2010

Installation du nouveau conseil et inauguration du presbytère de la Paroisse Christ-Roi de Zogbédji (Lokossa)

27 décembre 2009 : trois événements en un à la paroisse Christ-Roi de Zogbédji
27 décembre, c’est la date choisie, à peine libre dans le calendrier de l’évêque pour l’inauguration du presbytère de Zogbédji et l’installation de son nouveau conseil pastoral paroissial. Le choix de cette date s’est fait sans savoir qu’elle coïncide avec le sixième anniversaire d’ordination du curé de ladite paroisse.
Pour des raisons pastorales, l’évêque ne viendra que le soir pour les deux premiers événements. Ce dimanche, l’Eucharistie a été célébrée pour tous à 7h par le curé et concélébrée par le père Samuel Hounkpè représentant l’évêque absent.
Le deuxième moment de retrouvailles fut l’office du vin qui a réunit quelques prêtres et quelques parents et amis autour du curé de Zogbédji.
L’après-midi, ce fut la grande fête. Devant les fidèles de Zogbédji, et des autres paroisses de la ville de Lokossa, devant les prêtres des paroisses de Lokossa et ceux de l’évêché, l’évêque a procédé à l’installation du nouveau conseil de la paroisse. Dans une célébration de la Parole, les nouveaux conseillers se sont engagés, main sur la Bible, à faire ce qui est en leur pouvoir pour collaborer avec le curé, au développement de la paroisse. Après quelques mises au point utiles de l’évêque sur le service des conseillers et le mot de remerciement du vice-président du conseil, Mr Hector Fanou, la procession s’est ébranlée en direction du presbytère juste de l’autre côté de la rue en face de l’église. Ce presbytère est un bâtiment en rez-de-chaussée comportant un séjour, une salle à manger, deux bureaux, une cuisine, un garage, un débarras et quatre chambres autonomes. Après la bénédiction, une réception fut organisée pour l’Evêque, les prêtres, les religieuses, les anciens et nouveaux conseillers au presbytère pendant que les ouvriers, les autres invités et les fidèles ont été reçus à la paroisse à côté de l’église.
Depuis lors, le Père Hilaire loge au presbytère, plus proche de ses fidèles.